X, le réseau d’Elon Musk, pourrait bientôt être classé parmi les sites pornographiques en France ! Mais derrière cette décision, se cache bien plus qu’une simple mesure de protection des mineurs : une guerre ouverte entre la liberté d’expression de Musk et la régulation stricte du gouvernement français. Quels enjeux se cachent derrière cette bataille ? Découvrez les dessous d’une crise numérique sans précédent.
X classé comme site pornographique : Elon Musk face à un choc juridique en France
Depuis juin 2025, le gouvernement français envisage de classer X, la plateforme d’Elon Musk, comme étant un site pornographique afin d'en restreindre l'accès aux mineurs. Si cette décision semble d’abord motivée par des préoccupations de protection des jeunes, elle soulève également des questions sur l'avenir des libertés d’expression sur les réseaux sociaux. À travers cette démarche, la France pourrait lancer une régulation ciblée, soulevant des tensions entre régulation gouvernementale et liberté numérique.
site pornographique : le cadre juridique de la régulation des contenus pour adultes
Le gouvernement français s’appuie sur le décret de la loi SREN, adoptée en 2023, qui impose aux sites diffusant des contenus pornographiques de vérifier l’âge de leurs utilisateurs. Cette loi vise à protéger les mineurs en contrôlant leur accès aux plateformes présentant de tels contenus. X, anciennement Twitter, accepte désormais la diffusion de contenus pour adultes depuis 2024, ce qui en fait une cible naturelle pour la régulation du gouvernement. Le cabinet de Clara Chappaz, ministre chargée du Numérique, a confirmé que la plateforme d'Elon Musk pourrait être classé parmi les sites pornographiques, obligeant ainsi la plateforme à appliquer un contrôle strict de l'âge de ses utilisateurs.
En réalité, cette décision pourrait avoir des conséquences considérables sur l’accessibilité de la plateforme. Si X (ex-Twitter) devient un site soumis à cette régulation, il devra implémenter des systèmes de vérification d’identité, allant de l’utilisation de pièces d’identité à des certifications numériques. Ces mesures, destinées à empêcher l’accès des mineurs à des contenus inappropriés, imposeraient un contrôle plus rigide que celui exercé sur d'autres réseaux sociaux tels que TikTok ou Instagram, qui hébergent également des contenus explicites sans subir une telle régulation.
Voir cette publication sur Instagram
Une régulation politique déguisée : la vision d’Elon Musk en ligne de mire
Derrière la volonté de protéger les mineurs se cache une question plus politique : la régulation de X n’est-elle qu’un prétexte pour limiter l'influence d’Elon Musk ? Depuis son rachat de la plateforme fin 2022, le milliardaire a transformé X en un terrain d'expérimentation de ses idées libertariennes, notamment sur la liberté d'expression. Musk s'oppose fermement aux institutions et aux grands médias traditionnels, qu’il accuse de manipuler l'information.
Son slogan « you are the media now » reflète cette volonté de rendre la plateforme accessible à tous, sans modération centralisée, tout en favorisant les voix souvent marginalisées, particulièrement celles des partis politiques de droite ou d'extrême droite. Cette ligne éditoriale a suscité de vives réactions en France, où la régulation des débats publics reste un pilier de la démocratie. Certains responsables politiques français jugent que cette modération plus souple sur X (ex-Twitter) pourrait privilégier la désinformation et l’émergence de discours extrêmes.
En optant pour une régulation via la classification en tant que site pornographique, le gouvernement semble utiliser des leviers juridiques pour tenter de limiter cette influence, sans s'attaquer directement à la liberté d'expression de Musk. Cette manœuvre, sous couvert de protection des mineurs, soulève des questions sur la neutralité des régulations gouvernementales dans un espace de plus en plus polarisé.La bataille juridique entre X (ex-Twitter) et l'État français pourrait bien se dessiner à horizon 2025.
