On sait désormais que StopCOVID devrait être déployé d’ici le 2 juin prochain. Cependant, cette nouvelle initiative n’est pas encore totalement au point. Il semblerait même que les géants Américains, Apple et Google, aient refusé le partenariat pour certaines raisons techniques...
StopCOVID, l’application se heurte à plusieurs problématiques...
Si à la base l’application devait être lancée plus ou moins en même temps que le déconfinement, qui aura lieu le 11 mai, les circonstances en ont voulu autrement. Selon le gouvernement Français, l’application serait toujours en plein développement. Ceci dit, son arrivée heurte à plusieurs problématiques.
Tout d’abord, il faut savoir que l’application StopCOVID nécessite d’une connexion Bluetooth active en permanence. Cependant les systèmes d’exploitation mobiles Android de Google et iOS d’Apple ne permettent pas l’usage constant du module Bluetooth. Et ce, pour des raisons de sécurité mais aussi d’autonomie de la batterie. Ainsi, il serait donc encore impossible de faire fonctionner l’application StopCOVID.
> Le gouvernement a également lancé #ALaMaison, la nouvelle chaîne TV du confinement.
Apple et Android, un éventuel partenariat ?
Apple et Android ont récemment évoqué leurs intentions de mettre en place un partenariat afin de développer une solution durable quant à l’utilisation du Bluetooth en permanence. Si cela arrive à se faire avant le 2 juin, l’Etat Français pourra alors envisager de faire fonctionner StopCOVID comme prévu. Si non, les utilisateurs seraient obligés de garder leur écran allumé en permanence. De façon à garder la connexion Bluetooth active, ce qui est clairement impossible.
StopCOVID, en quoi consiste l’application ?
En activant la fonction Bluetooth, l'application permettrait à chaque utilisateur de détenir une liste des personnes qu'il a croisé. Si jamais quelqu'un venait à être testé positif au COVID-19, les personnes présentes sur la liste de son application pourraient, elles aussi, avoir été contaminées. D’une façon totalement anonyme, l’application préviendrait les utilisateurs de cette rencontre afin qu’ils se placent immédiatement en quarantaine et qu'ils aillent procéder à un dépistage.
Quoi qu’il en soit l’application StopCOVID ne sera pas obligatoire. Elle se basera principalement sur le volontariat de la population. Cette initiative sera-t-elle aussi favorable qu’elle l'a été à Singapour avec l’application Trace Together ? Cela reste à voir...