Sortie en France le 24 juillet dernier, la Samsung Galaxy Ring est une bague conçue pour offrir diverses fonctionnalités de santé en plus d’un suivi sportif aux utilisateurs. Mais qu’en est-il de sa réparabilité ?
Vendue au prix moyen de 500 €, la Samsung Galaxy Ring est venue faire face à la concurrence et se lance comme défi de reproduire sa popularité chez les technophiles. Les équipes d’iFixit se sont chargées de démonter cette bague pour jeter un œil à ses composants internes.
Galaxy Ring : que cache donc cet anneau ?
Proposée en trois coloris avec une finition en titane pour résister aux rayures. La Samsung Galaxy Ring offre un excellent compromis en termes de taille et de poids pour offrir un accessoire commode à l’utilisateur.
Cependant, son désassemblage signifie que l’appareil n’est plus utilisable. Les équipes d’iFixit ont fait fondre son revêtement en plastique ainsi que sa résine pour décortiquer l’appareil et comprendre un peu mieux les secrets derrière le fonctionnement de cette bague. Elles ont d’ailleurs fait un partenariat avec Lumafield pour offrir un scanner en 3D de la dernière bague de Samsung !
Selon leur blogpost la bague n’a pas vraiment de révolutions et comporte des LED rouges et vertes permettant de mesurer diverses métriques telles que le taux d’oxygène dans le sang ainsi que des circuits intégrés (MEMS) qui mesurent, quant à eux, les déplacements de l’utilisateur. Contrairement à des bagues comme Oura qui offrent une résistance similaire pour un prix réduit et une meilleure précision, l’équipe d’iFixit considère que la Samsung Galaxy Ring est un accessoire jetable qui a une durée de vie de deux ans au même titre que les Galaxy Buds 3 en raison de son architecture.
À quoi seraient dûs ses problèmes ?
Le premier obstacle qui est d’ailleurs commun aux autres bagues connectées est le lithium-ion. Il est difficile de quantifier la durée de vie d’une bague, mais la maison assure quelque 400 cycles avant que l’appareil ne commence à en faire des siennes.
Selon iFixit, Samsung a également fait face à quelques soucis de conception qui ont fait que l’entreprise ait préféré opter pour une batterie et des bobines de charges placées au même endroit, car le circuit imprimé est fabriqué ailleurs à prix réduit. Chose dont le concurrent Oura ne semble pas souffrir avec son Ring Gen 3 qui profite d’ailleurs d’un gain de place important grâce à sa conception.
En dehors de ces points, la bague de la firme sud-coréenne souffre de quelques problèmes de précision lors des tests et n’est visiblement pas optimisée pour l’utilisation d’un autre appareil autre que Samsung. Ce qui constitue d’autres raisons de ne pas investir dans un produit high-tech qui a une durée de vie très limitée.