On se souvient que sa sortie, été 2010, marquait l'arrivée de la concurrence sur le marché des smartphones jusqu'alors archi-dominé par Apple et son iPhone.
Le Samsung Galaxy S (SGS), premier réel smartphone à pouvoir prétendre faire de l'ombre au géant de Cupertino, était alors plein de promesses, et peut-être que vous aussi, aviez craqué.
Las, aujourd'hui, entre des mises à jour hasardeuses (voir ici) ou encore la récente annonce de Samsung concernant le déploiement d'Ice Cream Sandwich (voir ici), alias Android 4.0 , l'avenir du SGS semble s'assombrir.
Prisonniers entre les choix économiques des constructeurs et des opérateurs, il ne reste pas beaucoup d'alternatives pour ceux qui avaient foi (comme moi) dans le SGS.
Heureusement, grâce aux développeurs, une solution existe : le flash.
Ce mot, lorsque l'on a pas la fibre "bidouilleur", peut faire peur. Et pourtant, il s'agit d'une opération extrêmement rapide (20 min) et simple à réaliser (sous réserve d'utiliser un bon tutoriel), qui consiste à formater son smartphone, et repartir sur une base saine. Exit donc les surcouches opérateurs. Cette opération permet également de hisser son SGS sur des versions, qui n'ont pas encore été déployées par le constructeur.
Pour l'anecdote, je possédais un Samsung Galaxy S estampillé Orange. Comme beaucoup j'ai donc "subi" la dernière mise à jour sur Gingerbread (Android 2.3). Après avoir compris que ni Orange, ni Samsung, rattraperaient l'affaire, j'ai donc décidé de flasher mon SGS.
Résultat : Après le flashage (d'après ce tuto),le SGS, débarrassé de la surcouche opérateur et tournant sous Android 2.3.5, fait preuve d'une rapidité extraordinaire qui semblait bridée auparavant. A se demander comment on a pu vivre autrement.
Attention toutefois, flasher son SGS entraîne une perte des données (SMS, contacts...) et peut comporter des risques si les instructions ne sont pas suivies à la lettre.
De récentes informations font même état du portage d'Ice Cream Sandwich sur le SGS (alors même que le constructeur venait d'annoncer qu'il ne le ferait pas).
Grâce aux développeurs, l'avenir du Samsung Galaxy S ne semble donc pas si sombre que ça, et on peut espérer qu'il possède encore de beaux jours devant lui.
Vous l'aurez compris, cet article a pour but de partager une expérience, et s'adresse donc essentiellement à ceux qui, comme moi il y a peu, se sentent "otages" du bon vouloir des constructeurs et opérateurs, et souhaitent tout simplement rendre leur Galaxy S "éblouissant".