La récente conférence « Ignite » de Microsoft aura été riche en nouveautés et en stratégies pour renforcer la sécurité et la fiabilité de son système d’exploitation. La panne de Crowdstrike ayant fait beaucoup de bruit, la firme compte rectifier le tir avec le déploiement d’un outil dédié à ce genre d’événements.
Microsoft : une nouvelle méthode pour réparer vos PC hors-service
Fournir aux administrateurs des outils informatiques performants est l’objectif de Microsoft. Pour ce faire, l’entreprise déploie « Quick Machine Recovery » qui permettra d’exécuter des correctifs même lorsque les ordinateurs fonctionnant sous Windows 11 sont en panne et sans accès physique. Comment se concrétisera cet ajout ?
Quick Machine Recovery : des appareils qui se réparent à distance ?
Le mois de juillet aura été riche en enseignements pour Microsoft. L'entreprise de Bill Gates compte bien en tirer parti en annonçant Quick Machine Recovery, un nouvel outil qui permettra aux administrateurs informatiques de déployer des correctifs ciblés pour divers appareils à partir de Windows Update, même lorsque ces derniers peinent à démarrer. Exit l’époque où un accès physique était nécessaire. Désormais, les utilisateurs qui rencontrent des problèmes à grande échelle bénéficieront de solutions plus rapidement et plus facilement.
Il convient de noter que Quick Machine Recovery ne sera pas disponible dans l’immédiat et que la firme compte le déployer en phase d’essai pour les membres du programme Windows Insider, courant de l’année 2025. À cette nouvelle norme vient s’ajouter une protection autour de la gestion des privilèges d’administrateur nommée tout simplement « Protection de l’administrateur ».
Microsoft is working on a new Windows "Quick Machine Recovery" feature that will allow IT administrators to use Windows Update "targeted fixes" to remotely fix systems rendered unbootable - @sergheihttps://t.co/4BY75KPGy1
— BleepingComputer (@BleepinComputer) November 19, 2024
Elle permet aux utilisateurs standards d’obtenir temporairement des droits plus élevés pour effectuer des tâches spécifiques, telles que l’installation d’une application. Pour ce faire, les utilisateurs devront tout de même fournir une forme d’authentification par le biais de Windows Hello pour valider leur identité et utiliser un jeton temporaire qui sera détruit après la fin de l’opération.
Une sécurité totale pour Windows 11
Microsoft compte effectuer une approche multi-facteurs concernant la protection des données de ses utilisateurs dans le cadre de Windows Secure by Design. « Avec Windows 11, nous avons obtenu une réduction remarquable de 3 fois des attaques de micrologiciels et de 2,9 fois moins de cas de vol d'informations d'identification par rapport à Windows 10 », rappelle l’entreprise.
Le Microsoft Virus Initiative (MVI), qui est le fruit de 20 ans de collaboration, réunit un groupe de leaders et de partenaires du secteur pour prendre des mesures spécifiques aidant à l’amélioration de son système. Des tests accrus et approfondis sont donc menés pour éviter une catastrophe similaire à celle de Crowdstrike. Ce programme comprend également la mise en place de nouvelles fonctionnalités Windows permettant d’exécuter des antivirus en dehors du mode noyau pour obtenir un niveau de sécurité tout aussi élevé en minimisant les risques d’attaque. Un aperçu de cette technique sera disponible en juillet 2025.
Alors que Windows 10 approche de sa fin de vie, Microsoft rappelle encore une fois que son nouveau système d’exploitation est plus sécurisé, avec des risques d’attaques réduits. Malheureusement, nombreux sont ceux qui restent attachés à cette version, notamment en raison des problèmes d’incompatibilité matérielle et des coûts de mise à niveau. Reste à savoir si Microsoft peut trouver une solution.

