Sortie il y à peine quelques semaines, la nouvelle application Outlook semble poser problème au Parlement européen. En effet, la Direction des Systèmes Informatiques du Parlement européen a jugé qu'il était impossible pour eux d'utiliser cette dernière application, dans la mesure où elle ne protège pas l'utilisateur. Sur IOS ou sur Android, les apps Outlook demandent les mots de passe et par conséquent engendrer la synchronisation des données avec Cloud, qui désormais stockera à son tour les courriels des intéressés. Le Parlement européen soulève ainsi la notion de sécurité ; les apps Outlook récentes sont presque similaires à celles d'Acompli, sous l'autorité de Microsoft qu'il avait repris avec la somme de 200millions de dollars à la fin de l'année dernière.
Du côté du Parlement, il a bloqué ces apps dans le but de protéger ses membres, à cause des mots de passe qui, sans même accord de l'utilisateur, va stocker les données qu'il reçoit dans un bloc de Cloud dont le Parlement n'exerce aucun pouvoir de contrôle. Il faut ainsi noter que les apps Outlook créées par Microsoft, sont considérées comme une boîte où les membres du Parlement reçoivent leurs courriers ; notamment ceux dans iCloud, Gmail, Yahoo Mail ou encore Exchange, qui communiqueront les contacts de l'utilisateur, ainsi que leurs agendas respectifs. Tout cela par le biais du serveur mis en local sur les terminaux de ces appareils IOS et Android, d'après Acompli. Par conséquent, les informations transmises par exemple en pièces jointes sont enregistrées sur ce serveur .
Autres points
Par ailleurs, ce n'est seulement le Parlement européen qui interdit l'utilisation à ses membres des applications Outlook, mais également quelques entreprises. En vérité, lors d'une connexion avec Microsoft, des informations comme le mot de passe, le domaine du serveur ou encore l'URL du serveur sont obligatoirement requises. Tandis que si l'utilisateur emploie Gmail, le mot de passe n'est pas requis obligatoirement pour être mémorisé. Il faut noter en outre que ces informations requises à la connexion sont automatiquement cryptées en double via les apps Outlook, et en acceptant mes conditions, l'utilisateur permet l'accès à ses données personnelles et/ou professionnelles. Aussi, le système d'Outlook a été considéré comme n’étant pas assez sécurisé. Même des universités prohibent l'utilisation de ces dernières apps Outlook ;
Le Parlement européen n'est pas le seul à penser que le système n'est pas assez sécurisé. Plusieurs entreprises ont également interdit cette application Outlook à cause du stockage des mots de passe. Il est possible de citer l'Université technologique de Delft, qui à son tour réitère sa position dans cette lutte. Il appartiendra à l'utilisateur de choisir l'option qui lui conviendrait, en suivant bien les consignes dans l'application.