Apple annonce un investissement colossal de 500 milliards de dollars aux États-Unis, mais des rumeurs évoquent un accord secret avec l’administration Biden. Allègements fiscaux, concessions réglementaires ou pressions géopolitiques ? Ce deal pourrait redéfinir l’avenir technologique du pays… au profit de qui ? Une opération stratégique sous haute surveillance.
Apple sort le chéquier : 500 milliards pour dominer l’IA… mais à quelles conditions ?
Apple a annoncé un investissement massif de 500 milliards de dollars aux États-Unis, incluant la construction d’une usine de serveurs d’intelligence artificielle (IA) à Houston, au Texas. Ce projet, qui s’étalera sur quatre ans, vise à renforcer la production nationale et à créer 20 000 emplois dans la recherche et le développement. En parallèle, des discussions entre Tim Cook et Donald Trump laissent entrevoir des négociations stratégiques sur les politiques commerciales et judiciaires affectant l’entreprise.
Un investissement stratégique pour l’industrie technologique américaine
Apple prévoit de bâtir une usine de 250 000 m² à Houston dédiée à la fabrication de serveurs d’intelligence artificielle, destinés à soutenir le développement d’Apple Intelligence, son futur assistant IA intégré aux iPhone, iPad et Mac. L’entreprise affirme que cette initiative s’inscrit dans une démarche de soutien à l’innovation et au développement économique aux États-Unis.
Outre l’usine texane, Apple s’engage à injecter des fonds dans divers secteurs, dont la recherche et développement, l’ingénierie des semi-conducteurs et les logiciels d’IA. Cette politique d’expansion vise à réduire la dépendance de l’entreprise vis-à-vis de la Chine, un enjeu crucial dans un contexte de tensions commerciales persistantes entre Washington et Pékin. En parallèle, Apple poursuit son programme de relocalisation industrielle aux États-Unis, amorcé sous le gouvernement de Trump, avec des projets déjà en cours en Arizona pour la production de puces électroniques en partenariat avec TSMC.
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— Economic Times (@EconomicTimes) February 26, 2025
Des contreparties politiques en discussion avec l’administration Trump
Selon les informations de Bloomberg, l’investissement d’Apple ne se fait pas sans contreparties. Tim Cook aurait négocié avec Donald Trump plusieurs avantages pour l’entreprise, notamment une réduction des risques liés aux droits de douane et un soutien du gouvernement américain face aux réglementations européennes limitant l’influence des grandes entreprises technologiques. L’entreprise chercherait également à obtenir un abandon des poursuites judiciaires engagées par le département de la Justice, qui l’accuse de pratiques anticoncurrentielles sur le marché des applications mobiles.
Cet investissement de 500 milliards de dollars s’inscrit dans la continuité des précédentes annonces d’Apple sous l’administration Biden, où la société avait promis 430 milliards de dollars d’investissements aux États-Unis. Cette nouvelle initiative confirme la volonté du géant technologique de renforcer sa présence industrielle aux USA, tout en consolidant ses relations avec le pouvoir politique en place.